Textes anciens sur La Buse

Textes anciens sur La Buse

Libertalia

Libertalia

 

Un mot au sujet de l'utopie romancée de Libertalia.

 

Le roman de De Foe sous le pseudonyme de Johnson (à nouveau) est encore de nos jours sujet à interrogations: fiction ou réalité? Une analyse trouvée sur internet (voir dernière annexe) semble assez bien analyser le sujet, et la présente étude des tribulations de La Buse me semble bien fournir une réponse sur l'origine de l'inspiration de De Foe

 

On constate en effet que beaucoup des éléments du cadre de l'histoire de Libertalia sont réunis: le nom et le volume (40 sabords) du bateau Le Victorieux ou La Victoire, les pirates dont les conventions de partage du butin sont très égalitaires, le massacre perpétré par les indigènes. Misson est français comme Levasseur.

On peut observer également que le récit de Johnson / De Foe concernant England, Taylor et La Buse s'arrête un peu court par rapport au récit de De Bucquoy, et ce pourrait être pourl'auteur afin de ne pas déflorer la suite des évènements, et pouvoir les utiliser comme éléments d'un roman.

 

Ainsi:

Le code de partage du butin ne fait pas de part très belle à la hiérarchie

Matelot: une part

Capitaine, bosseman, maître canonnier: une part 1/4

Autres: 1/2 part

Mousses: 1/4 de part

 

Ainsi:

L'endroit "au nord de Madagascar" ou a eu lieu un massacre de pirates par des indigènes

 

Ainsi:

La description du lieu d'établissement de Libertalia.

Le roman dit "il trouva, au nord de Diego Suares, une crique qu'il remonta sur dix lieues".

Une baie aussi profonde au nord de Madagascar [ je comprends: "dans la partie nord de Madagascar"] ne peut être que la baie d'Ampasidava, qui se trouve être au nord du Diego Suarez des cartes de l'époque - et le lieu des îles Mamoko où eu lieu le dit massacre. L'emplacement du Diego Suarez actuel était alors pays inconnu.

 

Il se trouve que l'endroit décrit par De Foe pour l'établissement de Libertalia :.”...une crique qu'il remonta sur dix lieues ( Ampasidava) qui offrait à babord un vaste havre très sûr” est une mangrove marécageuse. De Foe, qui n'est bien sûr jamais allé sur place, a pu s'inspirer des cartes existantes, sur lesquelles il n'y avait pas ce genre de détail.

 

 

Les écrits de De Foe sont très souvent près d'une réalité utilisée par lui, et romancée selon ses inclinations. Ces quelques remarques me semblent une confirmation de plus.



20/11/2020
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